MISE À JOUR RECORDS DU MOIS Actualité RSA ESSAYAGE NEW-BALANCE 06/11

  

Petit récit de Pat l'Af sur cette course qui a eu lieu le 13 Octobre.

N'hésitez pas à prendre la plume pour nous raconter vos expériences. 

 

LA  CASSE-PATTES  (OU LA COURSE A SAUCISSONS)

 

Samedi 16h10

 

Ma première course commence : rallier la ligne de départ alors que je me suis assoupi d’une sieste réparatrice de ma semaine !

La Casse-Pattes m’attend à Limours (91). Un 10 bornes typé « trail » avec ses volées de marches, son dénivelé positif conséquent, le tout au milieu de la ville, des champs, et des sous-bois aux descentes tortueuses.

 

16h40 : j’arrive sur les lieux des tortures.

Juste 1 petit ¼ d’heure d’échauffement, et le temps d’échanger avec Théophile Moyrand, arrivé aussi ici faire cette Casse-Pattes qu’il n’avait pas vraiment prévu. On salue ensemble un certain Miloud, jeune sénior ex licencié à St Quentin, dont on reparlera.

 

Départ sur la piste de Limours. Le jeune Miloud a déjà pris les commandes, suivi de Théophile et de la cohorte de coureurs locaux de Ouest Essonne Athlé.

Appliqué et prudent, je finis quant à moi mon échauffement durant les premiers hectomètres qui nous font sortir de la ville pour pénétrer en sous-bois. Très vite le chemin se transforme en sentier sinueux et étroit.

 

Premiers raidillons, et nous revenons bientôt en zone urbaine pour traverser la ville. Mais comme par magie, nous nous retrouvons bientôt propulsé devant un mur de terre et de sable noir qui mène tout là-haut sur une ligne de chemin de fer !

Heureusement que l’épreuve est limitée à 250 dossards car déjà les bouchons se forment dans ces difficultés. Mettre les mains pour garder son équilibre n’est pas ridicule, et attentes forcées s’imposent à toutes et à tous !

 

Passés les bouchons les relances sont indispensables. Mais les sentiers « single » imposent des dépassements préparés et périlleux car les « bas-côtés » sont parfois jonchés de ronces, de branches ou d’orties.

 

La concentration reste en mode soutenue : chaque appui doit être validé par notre vitesse et notre vision. Je laisse souvent deux/trois foulées d’avance à mon prédécesseur afin de mieux appréhender le terrain sans être gêné pour anticiper les surprises habituelles : trous d’eau, ornières, cailloux et autres virages imprévus.

 

Car à la Casse-Pattes bon nombre de chemins empruntés n’admettent ni motos ni chevaux. Donc des zig-zags et des chicanes entre les barrières métalliques en veux-tu ? En voilà !

On n’oublie pas d’enjamber les murets de l’ancien aérotrain et de sauter dans l’eau du ru pour crapahuter et se remettre sur un sentier herbeux.

Bref une vraie « course à saucissons » où toutes les relances deviennent usantes à mesure des kilomètres parcourus.

 

Longtemps en compagnie d’une Master 2 qui gagnera sa catégorie, je ne résiste pas à son rythme soutenu dans le final.

Malgré une dernière descente caillouteuse, plus longue et plus raide que les autres, que j’avale avec gourmandise, je suis un peu « carbonisé » par manque de séance/club !

Arrivée sur la piste. Enfin !

 

Théophile est là et m’encourage. Je trouve l’énergie pour remonter en 400 mètres 4 coureurs encore plus « cuit dur » que moi par cette Casse-Pattes. Merci Théophile !

Je finis en nage. Non pas à cause de la rivière de steeple offert aux coureurs comme un dernier dessert, mais à cause de l’été indien et ses 25°C affiché à l’arrivée !

 

Pas de saucisson au ravito final, mais ambiance très cool pour cette course populaire et sympa, parfaite alternative pour s’amuser loin du sérieux des 20 kilomètres du bitume de la Capitale.

 

Et puis cerise sur le gâteau : Théophile termine excellent second au scratch derrière… Miloud le non licencié. Nous lui soufflons :« Viens chez nous à Rambouillet Sports Athlé » 😊

Quant à moi je pars avant les podiums. Prémonition : je finis 4ème Master 2 …

 

 

 

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